Cette semaine sonnait sa fin, tandis que le week-end sonnait son arrivé. Un soleil pour une nuit. Car oui, la semaine, c'était les cours, se lever très tôt le matin, même si ce n'était pas toujours le cas pour Alexis. La semaine, c'était aussi le calme, les soirs à ne pas se coucher tard pour être levé de bonne mine le lendemain, et recommencer. Mais lorsque la semaine arrivait à bon port, elle laissait place aux soirées, à la défonce, à la débauche. Lorsque l'on vit à l'Upper East Side, nous n'avons pas une minute pour nous reposer. Non, dorénavant, l'heure était à la fête, et non aux bonnes nuits de sommeil. Une vie très rythmée, dans une ville qui ne dort jamais. C'était ça, New York. C'était ça, la jeunesse d'aujourd'hui. On ne vit plus que pour s'amuser. Loin de tous les soucis, loin des trucs de grandes personnes.

Seulement, les problèmes n'étaient pas les mêmes. Cette année, et les années à venir semblaient devenir difficiles, peu à peu. Gossip Girl, cette fameuse Gossip Girl qui est sur toutes les lèvres, qui, sans les étudiants de la NYU, n'existerait pas. Les problèmes d'aujourd'hui, c'est de se voir sa vie dans les moindres détails, ses écarts de bonne conduite, cette éducation non respectée, être révélée au grand jour. A présent, quiconque connaissait la vie de chacun. Un mal pour un bien, comme on dit. Les gens changent facilement de comportement. On la hait, on l'aime. Mais au fond, qu'est-ce qui en ressort vraiment ? Comment disait-elle déjà ? Ah oui, « vous m'aimez, ne dîtes pas le contraire. » Peut-être qu'elle avait raison dans le fond.

Hier, c'était samedi. Hier, c'était un jour qu'elle aurait aimé oublié. Hier, il lui était arrivée quelque chose. Non pas d'accident, non pas quelque chose de grave, juste une erreur. Et dire qu'à la base, Alexis aurait voulu faire les magasins, histoire de se changer les idées. Mais le destin en avait choisi autrement. Hier, elle l'avait vu, hier, et comme beaucoup d'autres jours auparavant, il l'avait encore suivi. Hier, elle avait commis l'irréparable. Hier n'avait pas été un jour comme les autres. Et cela n'allait sûrement pas aller en s'arrangeant. La rentrée était encore si proche, et ce genre de situation ne faisait que débuter. Plus on avance, et plus on s'enfonce. A croire que les nouvelles années n'étaient faite que dans l'espoir de repartir du bon pied. Soupir.

Aujourd'hui, nous sommes dimanche. Dimanche soir, plus précisément. Et aujourd'hui, Alexis avait décidé de ne pas sortir. Elle avait passé la journée dans son loft, à surfer sur internet. Elle se l'avoua alors à elle-même, elle avait jeté un œil sur le blog de Gossip Girl. Enfin bref. Plutôt que de s'apitoyer sur son pauvre sort, elle avait besoin de se changer les idées. Elle avait besoin de sortir. Elle avait besoin de tellement de choses en fait. Lui, sa présence. Lui, le revoir. Encore une fois. Plus les jours passaient, plus elle perdait l'espoir. Il y a à peine quelques minutes encore, elle ouvrit le clapet de son portable. Aucun message. Peut-être qu'il l'avait déjà oublié. Peut-être qu'il était déjà passé à autre chose. Triste réalité.

Ce soir, elle allait se changer les idées. Ce soir, elle sortait. Alexis, ainsi vêtu d'un jean foncé, d'un petit top gris pâle, et d'un gilet pour devancer les nuits fraîches de New York. Et rien de tel pour se remonter le moral que de se rendre dans son restaurant préféré, au Geisha. Un superbe japonais, soit dit en passant. La cuisine asiatique, il n'y avait que ça de vrai. Rien qu'à penser aux sushis et aux makis qui allaient bientôt se trouver dans son assiette, Alexis accéléra le pas. Puis, sans oublier cette bonne petite Asahi, la bière japonaise. Une bière douce, au goût légèrement sucré. Elle pouvait en boire des litres et des litres. Mais c'était quelque chose de bien trompeur.

Lorsque la blondinette arriva devant le restaurant, elle pris une grande bouffée d'air et pénétra à l'intérieur. Non l'odeur n'était pas nauséabonde, elle avait juste un mauvais souvenir. Pas un problème digestif ou en rapport avec ce restaurant. Enfin, un petit peu. Deux rues plus loin, c'était là qu'elle l'avait connu. Peut-être dînerait-il ici ce soir ? Après tout, ce n'était pas l'argent qui manquait quand on faisait un tel « boulot ». L'accueil était toujours aussi agréable, quoi qu'un peu hypocrite. Mais certainement moins que ces chinois. Bref, la jeune fille n'y prêta pas plus d'attention. Elle se laissa prendre son petit gilet et on l'installa au premier. Le rez-de-chaussée était bondée, comme à son habitude. Lorsqu'elle monta les escaliers, son cœur s'emballa. Pendant un instant, elle avait cru le voir. Mais non, ce n'était pas lui. Alors elle baissa les yeux, cherchant une place autour d'elle. Jusqu'à ce que l'interpelle.

VOICE - « Pardon, mais vous cherchez quelqu'un ? Si vous voulez, vous pouvez patienter à côté de moi ; je m'ennuie. »

En voilà des manières pour aborder quelqu'un. Aussitôt, sa mine triste disparue pour y laisser place à un sourire. C'était bien la première fois qu'on l'accostait de la sorte. Et Alexis ne pu que s'approcher d'elle, et prendre place auprès d'elle. Ne décrochant aucune parole, cependant, toujours sourire. « Je m'ennuie ». Amusant. Peut-être que cette soirée allait lui changer les idées.

A. - « Personne en particulier » commença-t-elle avant de poursuivre « Puisque l'on est seule toutes les deux, pourquoi ne pas manger ensemble ? »

Elle rentrait dans son jeu, l'abordant elle aussi d'une façon plutôt familière. Franchement, vous pensez vraiment que cela se passe comme ainsi d'habitude ? Les gens sont tellement solitaires, et peureux. Jamais personne ne pourrait sympathiser aussi facilement, n'y même participer à un repas avec un inconnu rien qu'en claquant des doigts. Cette soirée s'annonçait peut-être amusante.

A. - « Alexis. »

Brève présentation tandis qu'elle venait de prendre place aux côtés de cette jeune fille.

L’horloge venait de retentir. Vingt deux heures déjà. Il était pourtant si tard sur Manhattan, sur New York, et pourtant cette ville était loin d’être une ville dortoir. Non, elle était plus animée la nuit. C’était une ville lumière, une ville vivante, et encore plus lorsque le soleil laissait place à la lune. Car la nuit, les masques tombaient. La nuit, c’était l’heure des boissons, de la débauche et de ses vices. C’était le moment où les jeunes de leur âge vivaient. Levé de rideau, place aux soirées, place aux fêtes et tout ce qui s’en suit.

Le « Geisha » était encore bien agitée ce soir. Comme tous les soirs en fait. Alexis ne venait plus trop souvent ces temps-ci. Toute cette histoire, elle n’avait plus tellement goût à sa vie d’autrefois. Les soirées et tout ça, c’était un peu loin derrière elle. Mais pourtant, cela ne datait d’il n’y a même pas deux mois. Et pourtant, elle continuait de sortir, comme si c’était une obligation. Elle devait se montrer présente aux fêtes, elle devait sourire, comme toujours. Parce que sinon, que penseraient-ils d’elle ? Oui, « ils ». Ces autres qui vous jugent à l’apparence. Non, Alexis ne devait laisser rien paraître.

Ce lieu était davantage un lieu pour les personnes aisées. Le prix du repas y était un peu élevé, même si ce n’était qu’un japonais. Il était destiné à une clientèle plus spéciale, plus superficielle. Cette clientèle avait besoin d’être rassurée avec des prix élevés. De toute façon, ce n’était pas ça qui déplairait l’entreprise, bien au contraire. Le « Geisha » devait se faire une belle marge avec cette implantation, au milieu de la 5e avenue, non loin de l’Upper East Side.

Bref . En entrant ici, Alexis n’aurait jamais pensé qu’elle trouverait de la compagnie. Elle savait pertinemment qu’en venant ici, elle s’installerait seule à cette table du fond, sa table favorite. Sa table loin des regards. Mais le destin en avait décidé autrement. Et dans le fond, une nouvelle connaissance lui ferait peut-être du bien. Ni l’une ni l’autre ne se connaissait, c’était peut-être une bonne chance finalement.

VOICE – « Pleasance. Enchantée. »

Maintenant, Alexis savait à qui elle s’adressait. Quel joli prénom au passage. Aussi mignon que cette fille qui devait en faire fondre plus d’un. Non pas qu’elle était attirée par les personnes du même sexe qu’elle, mais elle avait l’œil. Là était la différence. Alexis sourit suite à cette présentation plus que suffisante. Elle pouvait mettre un nom à cette personne, et c’était toujours ça.

PLEASANCE – « Tu peux commander. Je t’invite. »

Si elle se trouvait ici, dans ce restaurant, c’est qu’elle devait venir elle aussi du même genre de famille qu’Alexis. Et oui, la place n’était pas réservée à n’importe qui. Même si pour des personnes banales, elles avaient les moyens, il fallait que ce soit tout de même une très grande occasion pour venir manger ici. Une demande en mariage, un rendez-vous amoureux, et encore, dans ce dernier, on hésite. L’amour ne dure jamais longtemps, du moins pas ici, à Manhattan, alors s’ils devaient se séparer, on regretterait facilement.

Alexis ne pris même pas la peine de regarder le menu. De toute façon, elle connaissait déjà tout ce que le « Geisha » proposait. Elle avait déjà goûté à tout. Enfin, presque tout. Mais pour une fois, elle avait envie de changer. Faire comme si cette soirée était un nouveau départ. Et dans un sens, s’en était presque le cas. Une nouvelle connaissance. Peut-être lui apportera-t-elle confiance, et sérénité. Qui sait ?

Quelques minutes après, un serveur arriva. C’était un asiatique. Il fallait bien faire correspondre l’image du restaurant, alors c’était inévitable. Même s’il ne correspondait pas tellement aux goûts de la blondinette, elle ne pu s’empêcher de le regarder de bas en haut, de gauche à droite. Il avait un certain charme, un certain charisme. Là, vêtu d’un smoking assez classe, serviette sur l’avant bras, bloc-notes dans une main et stylo dans l’autre.

MAN – « Vous avez choisi mesdemoiselles ? »

Sourire. Pleasance venait tout juste de lui annoncer que c’était elle qui invitait. Alexis n’avait pas encore dit son dernier mot, mais pour éviter les crêpages de chignons dès le début, elle avait acquiescée tête baissée.

LOSE HOPE – « Je prendrais la même chose que mademoiselle. »

Elle adressa au serveur un signe de tête en direction de sa nouvelle connaissance. Pleasance. Elle attendait sa répondre, prête à écouter attentivement ce qu’elle allait répondre pour savoir quel allait être son repas du soir. Une simple curiosité.

Le problème de s'aventurer hors de chez soit, et traîner de lieux en lieux de cette façon c'est que cela finit forcément par se savoir. Aujourd'hui, c'était l'heure aux ragots. N'importe qui était prêt à faire tomber l'autre. Comme s'ils s'entrainaient déjà à leur âge à faire des choses de grands. Une sorte d'avant goût de la vie que leur réservait leur parents. Et comme tout se sait, il faut bien une source à tous ces dérapages. Elle s'appelait Gossip Girl. Elle reprenait soit-disant un flambeau. Mais à ses souvenirs, la famille Brighton n'a encore jamais rien connu de tel. Peut-être trop discrète pour cela. Même si la mort de sa mère avait fait la une des journaux de l'époque, c'était aujourd'hui une histoire oubliée. Car toutes ces choses anodines n'étaient qu'éphémère. Sur le coup, cela en interpelle plus d'un, mais à la fin, cela tombe sous le sens, ces histoires sont oubliées.

Et pourtant, c'était un perpétuel recommencement. Gossip Girl, le journal du lycée. Avec ça, on connaissait les moindres détails de la vie intime de chacun. D'un côté, cela incitait la curiosité, d'un côté, cela nous gonflait de courage. Mais d'un autre, il suffit d'un petit dérapage pour que se retrouve en première page de son blog. Mais qui était donc cette fille ? Cette question revenait tellement souvent. Évidemment, quand on fait parler de soit comme ça sans en dire davantage, ça incite les regards, les recherches. On pourrait deviner que cette personne ne paraîtrait pas sur son propre blog, mais ce serait tellement flagrant que si ça se trouve, elle avait déjà figuré sur un de ses propres articles. Histoire de ne laisser aucune trace…

PLEASANCE - « Je voudrais ce menu… »

Un bref coup d'œil en écoutant cette réponse. Sourire. Cool ! Un assortiment de sushis et de makis, jusqu'à n'en plus finir tellement les barques étaient bondées. Rien de tel que pour oublier, manger, et surtout, manger ce qu'on aime. Puis cette nouvelle connaissance. Une soirée nouvelle pour Alexis. Peut-être qu'un nouveau départ s'annonçait. A vrai dire, non pas qu'elle croyait à ces histoires de destin, mais désespérée comme elle était, il y avait toujours ce petit « truc » qui fait qu'on y croit.

PLEASANCE - « Alors ! Juste pour passer le temps, je vais te poser quelques questions... D'abord, pourquoi tu es ici ? »

Au moins c'était direct. Alexis la regarda longuement, les yeux ronds. Surprise, en effet. Elle n'avait pas l'habitude qu'on l'aborde ainsi. Enfin si, mais ce n'était pas le lieu. Les seules fois où l'on pouvait l'interpeller de la sorte c'était dans la rue, par des mecs bourrés ou des personnes pas nettes, ou alors, en soirées, toujours en présence de personnes qui avaient un peu trop bus, voire pire. Mais là, c'était un tout autre contexte, une toute autre situation. Si bien qu'elle mis un peu de temps avant de répondre. Elle repris ses esprits, se remémorant une nouvelle fois la question que venait de lui poser Pleasance. Pourquoi était-elle ici ?

LOSE HOPE - « Je voulais me changer les idées. »

Simple, directe, cela répondait à sa question sans pour autant en dire plus. Et puis quoi encore ? Avouer ce qu'elle pouvait vivre en ce moment ? Les conneries qu'elle avait pu faire récemment ? Jake, Damen, tous ces noms lui revenaient en tête à ce moment précis. Et un défilé d'image les accompagnaient. Soupir. Ce n'est pas qu'elle regrettait. Enfin si, un peu, car il y avait toujours ce sentiment humain en elle, cette conscience qui lui rappelait que ce n'était pas bien. Mais c'était tellement minime. Le problème, le réel problème était, qui était-elle à présent ? Elle ne savait plus où elle en était. En total désaccord avec elle-même.

Enfin bon. En pleine réflexion, c'est vrai que le service était un peu long ici. Du moins dans ses souvenirs. Et ce n'était sûrement pas en deux mois que cette habitude avait changé. Puis c'était une façon de garder sa clientèle. Ainsi, ce n'était pas un fastfood. C'était davantage un lieu de rendez-vous pour une population plus « mature ». Enfin, mature, le mot était grand. Disons que c'était plus un lieu de rendez-vous pour un tout autre type de clientèle. Donc, dans ces cas là, autant parler de tout et de rien.

LOSE HOPE - « Disons que j'ai connu des jours meilleurs ».

Certes meilleurs, mais pas parfait. Ou du moins, cela ne durait jamais longtemps. Après tout, notre vie se résumait à ça, la quête du bonheur. Parce que ça nous donnait l'espoir, ça nous donnait envie de continuer à avancer. Alors, sans cesse, on était à sa recherche. Et dès qu'on le saisissait enfin, il s'envolait pour d'autres horizons. Et alors notre quête reprenait de plus belle. Un éternel recommencement mais avec des moyens tellement différents à chaque fois. Et puis, si on y retrouve la même situation, alors il ne fallait pas s'attarder et il fallait passer à autre chose. Parce que le quotidien nous lasse tant...

LOSE HOPE - « Tu es une habituée toi aussi, non ? Pourquoi viens-tu ce soir exactement et pas un autre alors ?

Simple question. Petit sourire. Les voilà peut-être parties pour un débat sur le hasard, ou quelque chose du genre. Ce n'est pas qu'Alexis n'avait pas envie de parler d'elle mais presque. De nos jours, à qui pouvait-on faire confiance franchement ? N'importe qui, un jour où l'autre, peut vous cracher dessus. Un jour pas fait comme un autre, et on vous poignarde dans le dos.

Elles entamaient tout juste une conversation sans arrières pensées. Une discussion qui s'annonçait sûrement sincèrement, tout en restant sur ses gardes. Elle, Upper East Sideuse savait très bien qu'avec ce qui l'entourait, le monde dans lequel elle vivait, il fallait toujours se méfier des apparences. Pourtant, il avait une sensation de légèreté aux côtés de cette jeune fille. Pleasance. Elle devait penser comme elle par ailleurs. Enfin. A peine avaient-elles commencé que le service avait l'air de se faire plus rapidement que d'habitude. Peut-être à cause de ce monde fou. Ils voulaient se débarrassés des clients plus vite ? Ou peut-être parce qu'elles n'étaient que très peu d'élites ce soir à être présentes ?

Le même serveur qui leur avait pris commande revint cette fois-ci avec les plats en main. Ou plutôt, les bateaux sous le bras. Toujours souriant, il servit les deux jeunes femmes sans qu'elles aient à émaner le moindre effort. Surprenant d'être terriblement bien servie parce qu'on fait partie de la haute société. Tandis qu'Alexis lui avait retourné la question, elle saisit ses baguettes, en même temps que Pleasance. Juste pressée de manger et surtout, de déguster.

PLEASANCE - « - Mh... Solitude pour moi. Avec un peu d'ennuis. »

A ce coup là, elle ne savait pas trop quoi répondre. Après tout, en l'abordant précédemment elle lui avait bien fait sous entendre qu'elle s'ennuyait, tout comme Alexis. La blondinette se mordit la lèvre avant de prendre sa première bouchée de sushi qu'elle avait préalablement coupé avec ses baguettes. Comment ça impossible ? C'est facile ! Il suffisait de prendre ses baguettes comme des ciseaux et de « couper » la moitié du sushi. Ce n'était pas un sacrilège, mais Alexis préférait manger avec un peu de classe tout de même.

PLEASANCE - « Dis... Alexis. Tu ne te sens pas bien ? Quelque chose te tracasse ? »

LOSE HOPE - « Huh ? »

Lâcha-t-elle la bouche pleine avant de mettre sa main devant sa bouche, légèrement gênée par ce qu'elle venait de faire. Eh oui, dans la haute société nous apprenons aussi à manger, ainsi que les règles de savoir-vivre qui vont de paires. Et celle-ci était « ne mange pas la bouche pleine ! ». Enfin, avec le manque d'éducation qu'elle avait eut, Alexis l'avait deviné par elle-même, à force d'observer les adultes pendant des brunch et autres trucs de leur classe.

LOSE HOPE - « Oh, euh, rien de grave, juste une histoire de cœur, enfin des trucs de notre âge je suppose… »

De l'honnêteté, une légère excuse envers elle-même. Que cherchait-elle a se prouver ? Bien sûr que c'était de son âge, mais pas seulement. Les enfants, les adultes, tous subissaient ce genre de problème, et pas qu'une fois ! Alexis baissa la tête, mine de rien, et pris cette fois-ci une bouchée de maki. Ces trucs là, c'était petit alors il n'y avait pas besoin de les couper. Mais où ses pensées s'égaraient-elles parfois ? --''