Le vie de l'Elite de Manhattant ne se résume pas pour tout le monde à enchainer les soirées et les conquètes. La plupart d'entre nous vont en cours et un pourcentage, même faible, de ceux qui suivent des études sont obligés de s'y coller pour ne pas rater leur années. C'est mon cas, et bien qu'il m'arrive plus souvent de faire la grasse matinée que d'assister aux cours, aujourd'hui je n'ai pas d'autres choix que de visiter le Musé et sa rétrospective d'architecture pour un devoir que je n'ai pas intérêt à manquer. Je me suis levé super tôt pour y être à l'ouverture, il est 13h de l'après-midi et j'y suis encore. Enfin, je suis sorti faire une pause dans ma prise de notes frénétique pour aller me chercher un café au Starbucks du block que j'ai ramené avec moi sur les marches du Mets ou je m'assois à défaut de pouvoir y faire la sieste. Comme pratiquement tout les soirs, j'ai fait la fête la veille et j'ai du mal à me tenir éveillé. Ca en ferais rire plus d'un si quelqu'un me "spottait" ici pour l'envoyer à Gossip Girl. Je vous ça d'ici. "On à vu: Sur les marches du Met, Bad Boy en train de taper un litre de frappucino caramel sans crème pour survivre à sa tentative de nous faire croire qu'il est sérieux. Bien essayé."

Un flash d'appareil photo me force à levé les yeux. A mon grand soulagement il ne s'agit de personne en train de jouer les apprentis paparazzi mais de quelqu'un qui semble s'amuser à prendre des photos de gens sur le vif, il fallait bien sur que ca tombe sur moi. Peut importe, je remonte les manches de ma chemise et m'amuse avec la paille verte de mon Starbucks tout en levant le regard de temps à autres pour observer les gens qui passent. Mon dernier passe temps dernièrement consiste à tenter d'imaginer quelle chanson passe dans l'iPod d'un inconnu dans la rue. Je pourrais le faire pendant des heures sans me rendre compte du temps qui passe. La seule façon de me sortir de mes rêveries ca serait que mon portable sonne, ou que quelqu'un vienne me parler. Ce à quoi je ne m'attendais pas, encore moins à qui allait le faire. La vie réserves pas mal de surprises, certaines meilleures que d'autre, j'ai pas encore décidé.

Mélanie aimait bien les cours, du moins ca dépendait ce qu'elle étudiait mais alors les visites de musées elle ne supportait pas. Enfin, pas tout les musées mais la plupart oui car même si ils pouvaient être intéressait franchement à elle ca ne l'intéressait pas le moins du monde. Mél' s'efforçait tout de même de prendre des notes au cas où au prochain cours ils parleraient de sa, c'était même sûr car ils ne visitaient pas un musée pour un rien.
Mélanie avait un petit creux car il devait être 10h30 - 11 h, heures où elle grignotait souvent un petit quelque chose. Pour aujourd'hui, la jeune femme avait décidé de prendre une barre chocolatée avec des morceaux de chocolat. Elle raffolait de chocolat et surtout le chocolat noir et pour éviter de s'en goinfrer elle prenait toujours des petites barres sur elle.
Mélanie décidait de s'asseoir sur un banc, les oreillettes de son iPhone dans les oreilles afin d'écouter un peu de musique. Elle en avait un peu marre d'entendre ses gens parler de ce musée puis elle trouverait des choses sur internet ou dans les livres aussi. Mélanie se leva ensuite de ce banc pour aller jeter son papier qui recouvrait auparavant sa barre chocolatée. Elle éteignit ensuite son iPhone afin de pouvoir se reconcentrer sur ses notes car elle savait que si elle mettait de la musique dans les oreilles elle n'arriverait pas à travailler. Comme quoi, beaucoup de personnes disaient que la télévision, la musique, l'ordinateur, le portable et autres pouvaient empêchés la concentration dans son travail et bien faut dire qu'ils avaient raison.
Mélanie en profita pour aller chercher dans le magasin d'un côté une petite bouteille d'eau fraîche car elle avait une petite soif. Elle sortit du magasin en buvant une gorgée d'eau puis mit la bouteille dans son sac noir.
Mélanie alla s'asseoir là où elle avait été quelques minutes auparavant seulement une personne était venu entre temps...une personne qu'elle connaissait très bien...

Je suis presque fatigué de regarder les gens passer, et j'ai presque décidé de me relever pour retourner jouer au mec sérieux qui prépare un devoir au musé. L'un d'un l'autre je dois avoue que c'est rafraichissant de faire autre chose que de dormir toute la journée et de me réveiller vers 5 heure de l'après midi en me demandant ou je vais passer la soirée, comme si ca avait une importance quelconque du moment qu'il y avait de l'alcool je me contentait plutôt bien de la présence de n'importe qui parce que je sais très bien que rien ni personne ne pouvais égaler celle que j'avais perdu depuis longtemps. C'est pathétique de continuer à avoir ce genre de pensée alors que je me suis déplacé jusqu'à NYC pour me changer les idées, pour tourner la page. Je m'énerve rien que d'y penser et dans un mouvement, j'ai bien faillit me relever de ces escaliers pour retourner à l'intérieur. Sauf qu'apparement il y a des pages qui ne se tournent pas toute seule tant qu'on ne les as pas lu entièrement.

Cette présence en face de moi, qui me regarde et dans les yeux de laquelle j'arrive clairement à me voir malgré la petite distance qui nous sépare. J'ai du mal à y croire, je me laisse retomber sur les marches et je la regarde avec énormément de mal à y croire. Comment a pourrait être possible. Je cligne des yeux, elle est toujours la, elle à l'air de faire comme moi, même. Elle me regarde en se demandant si je suis bien là devant elle. Les secondes s'écoulent et elle ne disparait toujours pas, je ne suis pas en train de faire une crise d'hallucination. Mélanie. Je me sent très mal, je ne préfère même pas me relever car j'ai l'impression que je ne vais pas pouvoir y arriver. Et pourtant je ne souhaite qu'une chose en cet instant, entendre le son de sa voix ou même, la toucher pour finir de me convaincre qu'elle est bel et bien là. Comment, pourquoi, et après ? qu'est-ce qu'on s'en fou. Il n'y aura toujours que nous et je le sais très bien. Cette évidence qui revien me frapper en plein coeur dans un moment où je m'y attendais le moins.

Mélanie le regardait et pleins de questions venaient s'installées dans sa tête. Elle se demandait si c'était bien lui qui était là mais surtout qu'est ce qu'il faisait là alors qu'il venait de Madrid et il était la bas. La jeune femme se demandait même si il avait su qu'elle était ici mais elle se dit que non car cela se voyait dans son regard, il n'avait pas l'air de savoir.
Mélanie cligna des yeux, elle pensait que c'était un rêve et qu'il n'était pas la pour de bon seulement elle avait tort car il était toujours là. Il était toujours a cette distance qui les séparait même si cette distance était bien courte. Mélanie ne savait pas que faire, si elle devait aller le voir, si elle devait rester a sa place et attendre ou si elle devait faire comme si il n'y avait personne ? Elle voyait que lui ne se levait pas, peux être avait-il pas la force de venir ou le courage ? Mélanie soupira, la seule chose qu'elle voulait c'est qu'il ne soit pas là en ce moment ou que sa meilleure amie soit avec elle en ce moment. En effet, Sherlyn A. Davis la meilleure amie de Mél' savait tout sur cette histoire et elle avait tout su depuis le début que ça avait commencé. Mélanie commençait a avoir mal au ventre, non pas mal à cause de sa grossesse mais surement un stress ou une angoisse.
Mélanie ne savait toujours pas quoi faire et ça devait faire deux minutes qu'elle était la a le regarder. Elle sentait son cœur battre, décidément elle ne l'avait pas oublié et son cœur l'avait encore moins oublié qu'elle !
Mél' décida de se lever, maintenant qu'il était là elle ne pouvait pas faire comme si de rien n'était mais ce qui était sûr c'est qu'elle ne lui avait pas pardonné. Comment pardonné à un homme qui l'avait quitté à cause de son enfant et qui était ensuite partit, non elle ne demandait aucune pension ni rien mais qu'il reconnaisse ce qu'il avait fais. Mélanie se leva donc de la où elle était puis monta les marche qui les séparait de Mathéo mais désormais qui les rapprochaient de lui.

_Mathéo...c'est bien toi ?

En effet, si il lui aurait sauté au cou pour l'embrasser elle l'aurait mal pris et l'aurait rejeté sûrement avec une gifle ! Elle n'avait pas oublié ce qu'il avait fait et même si elle lui avait un peu pardonné elle ne pourrait pas oublié car comme on dit : "on oublie jamais rien, on vit avec". Mélanie était contente qu'il l'eut reconnut, enfin, en même temps elle avait juste quelques kilos en moins et une nouvelle coiffure. Pour les quelques kilos, c'est normal car après tout elle a avorté de son enfant alors qu'elle le portait dans son ventre depuis deux mois. Elle avait aussi changée de coiffure car la dernière fois que Mathéo avait vu Mélanie, la jeune femme était encore blonde mais désormais elle avait changé pour le brun. Mél' préférait d'ailleurs mieux la couleur brune, elle se disait que ca lui allait mieux mais ce n'était pas non plus le genre de fille a changer de couleur tout le temps. Ce n'était pas parce qu'elle avait de l'argent qu'elle allait le dépensé chez le coiffeur comme beaucoup de filles feraient si elles étaient dans son cas.
Mélanie n'avait pas demandé si c'était bien lui car elle ne le reconnaissait pas car au contraire elle avait trop pleuré et aimé pour ne pas le reconnaître. Elle avait seulement eu peur d'avoir une hallucination ou de faire un rêve et de le voir alors que finalement ce n'était pas vrai et puis ca pouvait aussi être une autre personne qui lui ressemblait. Seulement, Mélanie reconnut ensuite sa voix qu'elle avait voulu entendre depuis longtemps déjà, sa voix qui l'as faisait tellement fondre ! Plusieurs questions se mélangeait dans sa tête. Savait-il avant de venir qu'elle était là ? L'aimait-il toujours ? Non, elle ne lui demanderait pas car ca serait bien trop direct et elle préférait attendre qu'il lui dise ou de voir car après tout il pouvait bien avoir refait sa vie. Et puis, ca ferait un peu affiche si elle lui demande si il l'aime encore et que sa petite amie arrive et l'embrasse devant elle.

Ça va, et toi ?

En fait, ça n'allait plus car il était là et elle se sentait complètement perdue tout comme le jour où il l'avait quitté. Elle l'aimait toujours et elle se demandait ce qui allait se passer par la suite mais ca restait a voir, au moins ils arrivaient à se parler c'était déjà un bon point, très bon même.