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Let's play truth [Alaska]

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Jake A. Wright

Jake A. Wright






▌INSCRIT LE : 30/04/2010
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Let's play truth [Alaska] Vide
MessageSujet: Let's play truth [Alaska] Let's play truth [Alaska] EmptyJeu 13 Mai - 16:35

Let's play truth [Alaska] 2z8usy8
Let's play truth or dare,
or maybe just dare because
nobody knows how to tell the truth anymore.

« S’il te plaît, s’il te plaît, s’il te plaît. »
« Putain Hayden tu fais chier … »
« Ca veut dire oui ? »
« Ca veut dire ce que ça veut dire. »
« Aller s’te plaît, s’te plaît. »
« Bon ok, mais tu fais vraiment chier … »
« Oh merci, merci, merci, merci … »
« Bon aller c’est bon lâche moi. »
Il se dégagea de ses bras et essuya ses joues qu’elle avait mitraillé de milles bisous. Qui a dit que la colocation est une partie de plaisir ? Et qui a dit qu’habiter avec sa sœur est une partie de plaisir ? Certainement pas lui, il a l’impression ces derniers temps que ce genre de situation arrive de plus en plus souvent. Ce n’est pas la première fois qu’elle lui demande de faire quelque chose pour elle et qu’il accepte. La corvée du jour qu’elle lui avait refilé : aller jusqu’à la bibliothèque rendre des livres et empruntés ceux qui sont inscrits sur le post-il qu’elle lui avait donné. Il parcourut rapidement la petite liste des yeux et ne reconnu aucun titre. Il allait sérieusement falloir qu’il songe à reprendre ses études. Rester inculte toute sa vie n’allait vraiment pas l’aider. Reprendre ses études lui avait déjà traversé la tête mais il n’avait jamais vraiment concrétisé son projet à cause des personnes fréquentant l’université. La plupart d’entre elles, le voient d’un mauvais œil. De plus, une certaine personne fréquente cette université et plus il peut l’éviter et mieux s’est.
En tout cas pour le moment, il était assis un tabouret et regardait les cinq livres qu’il allait devoir aller chercher. La seule chose qu’il espérait, c’était ne pas tomber sur des gros pavés sinon, ça allait faire lourd dans son sac. Il s’était encore fait roulé. Sa sœur avait le chic pour faire ça. Elle l’avait supplié jusqu’à ce qu’il craque. A dire vrai, il craquait toujours parce qu’au bout d’un moment, avoir sa sœur le collant pour le supplier lui donner envie de se taper la tête contre un mur. Elle, elle avait bien compris comment le manipuler. Quelle fine mouche. L’excuse du jour : elle devait potasser un examen. Décidément, elle se reposait vraiment trop sur lui. En plus, elle l’avait comme toujours prévenu à la dernière minute. La bibliothèque fermait dans deux heures, soit vingt heures et par conséquent, il n’avait pas vraiment envie de sortir. Il avait envie de s’affaler sur le canapé devant un jeu téléviser. Si seulement il s’était montré plus fort et n’avait pas cédé. Maintenant il allait devoir se taper le métro, un sac de plusieurs kilos sur le dos.

Pas ravie du tout de se rendre à la bibliothèque, il se leva du tabouret, alla chercher un sac à dos, foutus tous les livres dedans, alla mettre ses chaussures, attrapa sa veste, l’enfila, mit son sac sur le dos, fourra le post-il dans sa poche ainsi que son portable et ses clés, mit son portefeuille dans la poche droite de sa veste et partit en claquant la porte. Se rendre à la bibliothèque était une véritable corvée. Et puis prendre le métro était encore pire. A New York, un tas de personnes étranges trainent dans le métro. De plus, il y a des stations vraiment pas rassurante. On lit souvent dans la rubrique faits divers que des meurtres sont commis dans le métro. Des hommes comme des femmes sont fréquemment retrouvés morts. Inutile de dire que le métro n’est pas rassurant. Heureusement, c’était l’heure de pointe. Il se retrouva tout tassé au milieu de plusieurs personnes. Il avait l’impression d’absorber leur chaleur corporelle ce qu’il trouvait dégoûtant. Il fut donc soulagé lorsqu’il pu enfin quitter le wagon, -et ce non sans quelques difficultés-. L’air livre, quoi de plus vivifiant ?! La librairie se trouvait non loin du métro. Il emprunta la Cinquième Avenue et marcha. Il pleuvait légèrement ce qui était assez agréable.
En montant les marches de la bibliothèque, il entendit un bruit de voiture et se retourna. Il vit une limousine noire se garer devant la bibliothèque. N’ayant aucune envie de voir lequel de ses privilégiés se cachait dedans, il se retourna et entra dans le grand bâtiment. Il alla directement rendre les livres. Ce fut fait assez rapidement. Il alla ensuite s’engager dans les différents rayons de la bibliothèque. Il trouva quatre des cinq livres sans difficulté, par contre, impossible de mettre la main sur le dernier. Il était pourtant dans le bon rayon. Il parcourait les titres et les auteurs lorsqu’en tournant la tête il remarqua une jeune fille qu’il connaissait à l’autre bout du rayon. Elle feuilletait un livre et avait le nez dedans. Il s’approcha d’elle sans se faire remarquer, se plaça derrière elle et lui dit :

- Je ne savais pas que tu savais lire.

Entre eux deux, c’était spécial. Leur relation était basé sur des méchancetés réciproques. Ils n’arrêtent pas de se chercher et dans le fond ils adorent ça. A chaque fois qu’ils se voient, ils ne font que s’envoyer des piques et chaque des deux cherche à avoir le dernier mot. Au fond, Jake lui adore ça. Il adore la mettre en boite. Il trouve ça très drôle. Mais même s’il ne fait que l’embêter, les sentiments qu’il éprouve pour Alaska sont très ambigus. Il trouve la jeune femme très mignonne et sent que s’il baissait sa garde, il ne mettrait pas longtemps pour tomber amoureux, or, la dernière chose qu’il souhaite, c’est tomber amoureux. Non seulement, il n’a pas totalement oublié Alexis, mais en plus, il a tellement souffert la première fois qu’il refuse de remettre ça avec qui que ce soit. Ainsi, moins il se lie avec Alaska et moins il a de chance d’éprouver quoi que ce soit pour elle. Voila sans doute la raison qui le pousse à ne pas être très sympa avec elle. Il faut dire, qu’elle non plus n’est pas très gentille avec lui seulement il ne sait pas si c’est parce qu’elle ne l’aime pas ou parce que tout comme lui elle ne sait pas trop ce qu’elle éprouve.

- En plus tu es dans la section philosophie, c’est compliqué comme lecture, tu ferrais mieux de retourner au rayon pour enfants, tu y trouveras sûrement ton bonheur.

Ahah, il allait bien s’amuser. Finalement, cette petite visite à la bibliothèque s’annonçait moins ennuyeuse que prévu …
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Alaska A. Alchester

Alaska A. Alchester






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MessageSujet: Re: Let's play truth [Alaska] Let's play truth [Alaska] EmptyJeu 13 Mai - 23:34

J’avais passé toute la journée dans les salons VIP de la maison Christian Dior . La pièce avait était une véritable bonbonnière si bien que je suffoquais presque . La pièce était située au tout dernier étage d’un des plus hauts gratte ciel de Manhattan . Une tour de verre et de chrome surplombant le superbe horizon de New York . J’avais passé toute l’après midi à contempler mon reflet , souriante , dans le grand miroir qui avait été placé devant moi . Je portais une robe . Mais pas n’importe quelle robe . C’était une pièce de haute couture composé de milliers de petites rosettes de mousseline cousues ensembles à la main pour dessiner une silhouette d’une élégance aérienne et éthérée . Le bustier sans bretelles serrait ma taille menue et mes cheveux dorées grâce au soleil tombait en cascade sur mes épaules et ma chute de reins ferme et musclée . Sa robe était un chef d’œuvre unique en son genre de Jean Paul Gautier . C’était une robe à cinq zéros et le pire c’est qu’elle était à moi ! Je savais que grâce à ma naissance j’étais une privilégiée mais m’offrir des robes aussi coûteuse ne m’étais que rarement autorisé ! Vous voyez même moi on me refusais des choses ! Bon d’accord , quasiment jamais parce qu’en temps habituel je piquais une crise et j’obtenais ce que je voulais mais là, cette interdiction venait de mon père et j’avais beau le supplier et le chouchouter pour qu’il accepte, il ne changeait pas d’avis . J’étais donc forcé d’accepter cette contrainte . Que je le veuille ou non c’est dans c’est moment là que je remarquais que mon père ressemblait bien plus que je ne le croyais . Aujourd’hui c’était le plus beau jour de ma vie parce que mon père avait accepté de retiré cette close de notre contrat . C’est à dire qu’il était prêt à payer toute mes dépenses vestimentaire seulement si je ne dépasser pas une certaine somme . Mais aujourd’hui cette somme totalement absurde n’existait temporairement plus , pour la simple et bonne raison que dans quelques heures mon père serait de retour en Amérique avec une tripotée de ses collègues Français qu’il avait bien entendu invité à dîner pour leur faire une bonne impression . J’avais d’ailleurs reçu comme ordre de sa part d’être impeccable et polie et que je devais savoir leur faire la conversation en abordant des sujets philosophiques qui pourrait les faire réfléchir et parler tout le long du dîner qui promettait d’ailleurs d’être pénible et profondément ennuyeux . Satisfaite de ma robe je pris une coupe de champagne sur le plateau en argent que me tendais le serveur . Je la bus rapidement et je sortis rapidement du show room en prenant conscience que si je n’accélérais pas ma cadence j’allais finir par être en retard , ce qui ne devait surtout pas arrivé ce soir car je savais que c’était un dîner important pour mon père et puis je voulais qu’il soit fière de moi , c’était la première fois depuis qu’il avait déménagé à Paris qu’il revenait à Manhattan ! Comme prévu , la limousine m’attendait en bas, devant l’entrée de l’imposant building . Je frémis en sentant l’air froid du soir caressait mes épaules nues . Quelle cruche j’avais étais de ne pas avoir pensé à prendre de manteau . Je m’engouffra rapidement dans le limousine . Il ne me manquait plus maintenant qu’à chercher un sujet de conversation de philosophie potable . Hors, je n’étais pas doué en philosophie . La seule solution était pour moi d’aller me renseigner en ouvrant un bouquin à la bibliothèque .. La bibliothèque ? Oui , c’est ça ! Endroit que je détestais non seulement parce que voir c’est rangé de livre me donnait la nausée mais aussi parce que l’air à l’intérieur était irrespirable à cause de tout les intellos qui le contaminais . A cette heure là, il n’y avait plus qu’une seule librairie qui étais encore ouverte : la librairie publique de NY . En plus, elle était PUBLIQUE . Beurkkkk …. J’allais devoir me mélanger avec les gens du bas monde … les rats qui prenaient le métro et qui se fringuait dans les poubelles … Je me voyais trèèèès mal dans une librairie publique en robe de haute couture mais je n’avais pas le choix ! Je demanda poliment au chauffeur de m’y amener et il eus du mal à cacher sa surprise ! Pauvre de moi … je me jura de ne pas y rester plus de dix minutes . En sortant de la limousine je courus me réfugier à l’intérieur pour ne pas attraper froid . Quand j’entra des dizaines de ptits yeux se détachèrent de leur bouquins pour voir la nouvelle arrivante en l’occurrence moi . Ils affichèrent tous peu à peu des yeux ronds de surprise de me voir dans une telle tenue . Ignorant leur regard , je me dirigeais dignement la tête haute vers les différentes rangées de livres tentant de m’orienter tant bien que mal . Voilà, j’étais rentrée dans la jingle . Au bout d’une demi heure après fait plusieurs fois le tour de la bibliothèque refusant toute aide de la part de la bibliothécaire mais aussi des adolescents qui rêvait d’aider une Upper East Side pour espérait entrer dans la haute société ou bien quelque chose qui a le même but . Je trouva enfin le rayon philosophique dans lequel je me précipita soulagée de bientôt pouvoir en finir avec cet endroit . Je pris le premier livre je trouva et commença à le feuilleté . J’entendis des bruits de pas derrière moi . C’était probablement un de ces intellos qui venait chercher un bouquin et en profiter pour la reluquer .

J -
Je ne savais pas que tu savais lire.

Cette voix, si séduisante et si désinvolte je n’eus pas besoin de décodeur pour la reconnaître du premier coup . Je souris largement en entendant le son de sa voix . En fin de compte, cette endroit était beaucoup plus intéressant que prévu . Enfin , les choses sérieux allait pouvoir commencer ! Je me demanda à quand remonter la dernière fois que j’avais rabaissé quelqu’un . Ah oui ! C’était à l’aéroport , une ado laide comme un poux avait renversé de l’eau sur ma robe Navy qui m’avait coûter la peau des fesses . Je me retourna gracieuse vers lui en lui souriant largement sans essayer de lui cacher mon contentement et mon enthousiasme de petite fille :

A –
Moi non , je t’avoue que ça fait bizarre de voir un analphabète se balader dans une bibliothèque !

J’adorais le titiller . Je voulais le faire craquer . Je voulais qu’il perdre c’est devant moi . Je voulais qu’il s’incline devant moi ! Je savais qu’il pouvait m’aimer si il perdait pied et on fond de moi, je le voulais , je faisais tout pour qu’il perdre le contrôle de lui . La relation que j’entretenais avec lui était inqualifiable . D’un autre côte je le détestais parce qu’il osait et aimait me défier mais d’un autre côté je l’aimais pour ça ! Il avait un esprit aventureux qui me fascinait mais je ne pouvais pas l’aimer , je m’interdisais de le faire . C’était contraire à tout ce que j’étais , c’étais contraire à tout ce que je pensais d’ou monde duquel il était issu . Et puis , il fallait prendre en compte le fait qu’il pouvait encore aimait Alexis ce dont je ne doutais pas . Mais le facteur le plus important pour moi c’était qu’il était sortit avec Alexis et je ne pouvais en aucun cas sortir avec lui ! C’était contraire au règle de l’amitié ! Pour finir , Alexis l’aimait encore et je ne voulais pas la faire souffrir c’est pou ça que je le faisais souffrir lui . J’avais trois bonnes raison de le faire !


J - En plus tu es dans la section philosophie, c’est compliqué comme lecture, tu ferrais mieux de retourner au rayon pour enfants, tu y trouveras sûrement ton bonheur.

Rayon enfant ? Avait t’il dis ? Ahaha très drôle d’ailleurs je ne pus m’empêchais de retenir un petit rire .

A -« Tu parles pour toi, j’espère ? Non parce qu’au moins au rayon enfant , il n’y a que des images dans les livres ce qui serait beaucoup plus facile pour un analphabète dans ton genre … Maintenant si tu veux bien m’excuser … Ma mère n’ayant jamais était là pour tenir son rôle de maîtresse de maison c’est moi qui dois le faire . Je dois être serviable et aimable donc si tu permet j’essaie de m’entraîner avant d’affronter les collègues de mon père . Dommage que je doive rentrer … Quand je pense que je vais devoir me comporter comme le prototype de la femme parfaite ..Beurkk ! Je m’amusais bien ici ! Au revoir Jack …Contente de t’avoir revu et pitié la prochaine fois que je te revois dis moi que tu as enfin appris à lire …

Je lui fis un légère révérence que j’allais devoir faire devant les collègues de mon père pour leur prouvait ma docilité envers mon géniteur . Je referma rapidement mon livre et commença à m’en aller sans avoir pris le temps de reposer le bouquin …
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Jake A. Wright

Jake A. Wright






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MessageSujet: Re: Let's play truth [Alaska] Let's play truth [Alaska] EmptyVen 14 Mai - 23:12

Agacé au début d’être envoyé à la bibliothèque par sa sœur, il était à présent amusé. Tout en parcourant le rayon philosophie à la recherche du dernier des cinq volumes qu’il devait rapporté, il remarqua Alaska un peu plus loin dans le rayon. Quelle magnifique chose que de la voir. Il allait pouvoir l’embêter. Son but premier avec cette fille : l’agacer jusqu’à ce que ses yeux sortent de leur orbite. Depuis leur rencontre, ils ne faisaient que se chercher tous les deux. Il faut dire que c’est elle qui l’avait rabaissé en premier. Elle avait critiqué sa tenue vestimentaire et lui avait fait semblant de ne rien entendre, trouvant lamentable de répondre à quelqu’un qui n’en vaut pas la peine. Cependant, elle continua, voulant le voir s’énerver. Seulement ce qu’il faut savoir, c’est que Jake ne s’énerve que rarement. Très rarement même. Pour l’énerver, il faut bien plus que simplement le critiquer. Résultat, elle avait perdu son temps. Par contre, refusant de se laisser insulter, il lui avait répondu sur un ton froid et sec. Au départ, il ne la supportait pas. Il la trouvait snob et imbue d’elle-même. Ce n’est qu’à force de tomber sur elle par hasard et à la manière qu’elle avait de lui répondre qu’il comprit qu’au fond, elle n’était pas si sotte qu’elle en avait l’air. A présent, plus que par réelle méchanceté, cette façon de se répondre est devenu un jeu. Ils jouent tous deux à détester l’autre au lieu de jouer au jeu de la vérité. Ils ne veulent pas baisser leur garde, ne voulant pas passer pour faible en faisant le premier pour créer une éventuelle bonne entente. Du moins, c’est pour cette raison que Jake n’avoue pas à Alaska qu’il l’aime bien.

Il s’approcha d’elle par derrière et rompit le silence. Il lui envoya une petite pique en déclarant qu’il ne savait pas qu’elle savait lire. Bien sûr, il savait qu’elle savait lire mais ne l’ayant jamais vu lire quoi que ce soit, il ne se doutait pas qu’elle lisait des livres de philosophie. Dans sa tête, il s’était toujours imaginé que ce genre de personne avait des gens à leur service pour leur faire la lecture de manière à ce qu’ils n’aient pas à se fatiguer les yeux. Il faut croire qu’il s’était trompé, à moins qu’elle ne soit venue ici que pour faire semblant de se cultiver. En y repensant, cette limousine qu’il avait vu en entrant dans le bâtiment, ce ne pouvait être qu’elle à l’intérieur. Avec une voiture pareille, elle avait du se faire remarqué. Ce n’est pas tous les jours qu’une petite snobinarde entre dans une bibliothèque municipale. Elle devait être malade pour avoir fait un détour jusqu’ici. Etait-elle prise d’une subite envie de culture pour combler les vides de sa petites cervelles ? Jake se marrait intérieurement rien qu’à penser à tout ça.
« Je ne savais pas que tu savais lire. »
« Moi non , je t’avoue que ça fait bizarre de voir un analphabète se balader dans une bibliothèque ! »

Mais qu’elle était drôle. Honnêtement, il avait terriblement envie de rire à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Refusant de perdre la face, il répliqua :

- Analphabète, quel mot intéressant. Alors comme ça je suis analphabète, en es-tu sûre, toi qu’on ne voit jamais avec un livre entre les mains ? Te sens tu capable de l’épeler ? Allez vas-y essaie, on est entre amis, tu sais que même si tu te trompes je ne me moquerais pas de toi.

Il lui adressa un léger sourire hypocrite et ses yeux reflétait une étrange lueur. C’est fou comme elle lui avait manqué ces derniers temps. Heureusement, le hasard fait bien les choses et il leur avait permit de se rencontrer par cette belle soirée. Enfin, pas si belle puisqu’il pleuvait dehors. D’ailleurs en rentrant il allait être trempé car malgré le métro, il doit tout de même faire un petit chemin à pieds et souvent, cinq minutes sous une pluie battante suffisent à être trempé. Lui qui avait pensé rentré à pieds, c’était loupé.

- Au fait, tu sais que le synonyme d’analphabète est illettré ?

Et paf, il en rajoutait une couche comme toujours. Il adorait ça. Il jubilait. En général, il n’a aucune raison d’être méchant avec les gens alors il ne l’est pas, mais là, la tentation était trop grande et l’occasion trop belle pour ne pas la saisir.
« En plus tu es dans la section philosophie, c’est compliqué comme lecture, tu ferrais mieux de retourner au rayon pour enfants, tu y trouveras sûrement ton bonheur. »
« Tu parles pour toi, j’espère ? Non parce qu’au moins au rayon enfant , il n’y a que des images dans les livres ce qui serait beaucoup plus facile pour un analphabète dans ton genre … »
Alors comme ça madame cherchait à avoir le dernier mot. N’avait-elle toujours pas comprit que jamais il ne perdrait et ne la laisserait lui clouer le bec. Son esprit est bien trop vif pour qu’il soit prit de court et ne sache quoi répondre. A chaque mot qu’elle prononce, à chaque pique qu’elle lui adresse, un millier de réponses se forment dans sa tête et ne demandent qu’à sortir de sa bouche pour la descendre en flèche. Bien entendu il se garde assez souvent de le faire, ne voulant pas être trop cruel. Quand il s’énerve, il vaut mieux ne pas être présent car il est capable de vraiment blesser quelqu’un très profondément. Mais, la situation présente étant plus une sorte de jeu, il ne cherche pas vraiment à être méchant. Il préfère juste la titiller.

- Oh excellente idée, allons lire des livres pour enfants tous les deux. Enfin, je regarderais les images pendant que tu tenteras désespérément de déchiffrer les phrases pour me faire la lecture.

Nouveau petit sourire hypocrite.
« Maintenant si tu veux bien m’excuser … Ma mère n’ayant jamais était là pour tenir son rôle de maîtresse de maison c’est moi qui dois le faire. Je dois être serviable et aimable donc si tu permet j’essaie de m’entraîner avant d’affronter les collègues de mon père . Dommage que je doive rentrer … Quand je pense que je vais devoir me comporter comme le prototype de la femme parfaite ... Beurkk ! Je m’amusais bien ici ! Au revoir Jack … Contente de t’avoir revu et pitié la prochaine fois que je te revois dis moi que tu as enfin appris à lire … »
Nan mais elle était entrain de lui raconter sa vie là ou bien il rêvait ?! Quelle étrange créature que la femme. Elle se sent obligée de se justifier à chaque fois et ne peut s’empêcher de jacasser comme une pie. La femme passe sont temps à parler, à raconter sa vie, à saouler la personne qui se trouve en face d’elle et qui n’en a rien à cirer de ce qu’elle raconte. Tout ce qu’Alaska lui disait passait dans une oreille et sortait aussitôt par l’autre. Qu’est-ce qu’il en avait à foutre qu’elle doive assister à un diner avec son père ?! Il lui avait juste fait une petite remarque sur le fait qu’elle était entrain de lire un livre de philosophie et ça se transformait en une justification. Ah la, la, les femmes !

- Hum … ta vie est super intéressante. Bah moi tu vois je crois qu’en rentrant je vais me faire une pizza devant la télé et ensuite je ne sais trop, vais-je d’abord aller me brosser les dents ou grignoter encore un petit quelque chose ? C’est vrai qu’après une pizza, je risque de ne plus avoir trop faim.

Il était sarcastique et lui racontait tout ça juste histoire de l’imiter et de lui faire comprendre que sa vie le passionnait aussi peu que la sienne la passionnait. Bref, il la vit lui faire une petit révérence. Il fit une mine étonnée. Madame la princesse lui faisait la révérence, à lui, le mec des bas quartiers, le plouk de service. Elle devait avoir de la fièvre. Il la vit ensuite partir avec le livre de philo dans la main. Il avait remarqué durant leur brève « conversation » qu’elle tenait le cinquième livre de sa liste. Ne pouvant louper une belle occasion de l’obtenir, il la rattrapa en deux, trois enjambées. Il l’attrapa par le bras et la fit tourner vers lui. Tout en gardant son bras prisonnier, il commença :

- Tu sais que tu es entrain de partir avec le cinquième livre de ma liste ?

Il lui adressa un petit sourire en coin. Le sourire qu’il fait lorsqu’il veut obtenir quelque chose. Il sait qu’aucune fille ne résiste à ce sourire. C’est un peu son arme fatale. Ca et le fait de plonger ses yeux dans le regard de la fille. En général, elle ne s’en remet pas et cède tout de suite à sa requête. Ayant parfaitement conscience son charme, il n’hésita pas une seconde à l’employer sur Alaska.

- Tu serais un amour si tu pouvais me le passer ...

Il la tenait. Il la regardait les yeux dans les yeux. Il avait se léger sourire sur le bout des lèvres.
Elle ne pouvait que craquer …
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